Préparer un concours, comme une épreuve, demande de passer par trois étapes dans sa préparation : démarrer, avancer, s’entrainer. Cette démarche eut paraitre fatiguant et quelque peu frustrante car on est amené à faire plusieurs fois la même chose. Ces trois moments sont autant de niveaux de préparation. Ils permettent de savoir où l’on en est et donc d’avancer sereinement dans sa préparation. Or chaque étape connaît ses propres limites : la fatigue, l’impression de ne pas avancer… c’est alors le signal indiquant de passer à l’étape suivante. L’important est finalement de couvrir avant d’approfondir.
Les trois moments de la préparation
Démarrer consiste à se lancer. On entre dans quelque chose. Il y a une part d’inconnu, d’excitation, mais aussi d’angoisse à l’idée de ne pas savoir jusqu’où aller. Dans la plupart des cas, les premières connaissances sont rapidement acquises. Mais comme elles sont nombreuses cela implique de les trier et de les aborder sans les développer. Bref on reste dans une approche de découverte qui consiste à n’aborder que des généralités afin de cadrer le champ de ce qui est à maîtriser.
Avancer est un moment difficile. En effet, après l’excitation de la découverte vient le travail de fond. Il consiste alors à assimiler l’ensemble des compétences nécessaires. Or cela demande du temps sans avoir de suite de résultat ou de récompense des efforts fournis. Ainsi, cette avancée du désert est souvent frustrante parce qu’on n’en voit pas la fin.
Valider implique de vérifier ses compétences. Cela passe par un entrainement impliquant une mise en œuvre des compétences à maîtriser. Cette validation permet de revenir sur les connaissances initiales mais aussi les savoir-faire attendus. Pour cela il est indispensable de travailler et de s’entrainer sur des sujets. Cela peut se faire sur une partie de chaque épreuve ou alors sur la totalité de l’une d’entre elle. Seule cette mise en œuvre confirme, ou pas, la maitrise des compétences attendues.
