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Trois référentiels enseignants

Les trois référentiels enseignants

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Les épreuves des concours valident les compétences attendues pour l’enseignement. Celles-ci demandent de savoir construire et d’élaborer des projets d’enseignements à trois niveaux différents : la séquence, la séance et le document en lui-même. Cette démarche implique d’articuler l’utilisation de trois référentiels enseignants différents et complémentaires : scolaire, scientifique et social. Chacun d’eux à ses caractéristiques, ses exigences et ses attentes qui lui sont propres.

Les trois référentiels enseignants

Le référentiel scolaire contient la liste de ce qui est à enseigner. Ainsi, le bulletin officiel décline la liste des connaissances à transmettre. Elles se présentent sous la forme de thèmes, de sous-thèmes ou de chapitres. Ces intitulés sont à connaître dans leur intitulé et dans l’esprit de ce qu’ils demandent de travailler. Ces approches sont déjà orientées et parfois problématisées. Elles n’abordent finalement qu’une partie des connaissances scientifiques. On y trouve aussi la liste des compétences à travailler ainsi que les attendus de fin de cycle avec les examens.

Le référentiel scientifique comporte l’ensemble des connaissances liées à la matière enseignée. Il repose sur la recherche scientifique qui contribue à élargir le champ des connaissances mais aussi à poser de nombreuses questions. C’est un champ ouvert qui n’a pas de limites et qui évolue avec le temps. Cela fait parfois peur car on ne sait pas où l’on doit arrêter d’apprendre afin d’enseigner. Enfin, à cela s’ajoute la didactique propre à la matière. En effet, on n’exploite pas un texte de la même manière en français comme en histoire, en géographie ou en langues.

Le référentiel social regroupe les élèves et l’ensemble de la société dans laquelle on se trouve. Les élèves ont un âge donné et donc une maturité et des compétences qui ne sont pas les mêmes entre la sixième et la terminale. Mais avec les élèves se trouvent les parents, ainsi que l’ensemble de la société. Or celle-ci a ses propres centres d’intérêt en fonction de l’actualité et donc sa sensibilité propre face aux enseignements que l’on donne. Ainsi on n’aborde plus l’histoire de la colonisation aujourd’hui comme on le faisait il y a dix ans.