Quelle est la nature des rivalités et des conflits dans le monde contemporain et sur quels territoires se développent-ils ? On cherchera quelques éléments de réponses à partir de l’étude d’un cas. On peut croiser cette approche avec le programme de géographie. L’exemple d’une grande conférence mondiale pour le climat ou d’un sommet mondial pour le développement durable permet d’illustrer le niveau global de l’action politique, les avancées et les difficultés d’une coopération internationale et le rôle des différents acteurs impliqués.
Dans tous les cas, la rupture de 1989 demeure fondamentale. La perspective éphémère d’un « nouvel ordre mondial » ouvre la voie à une réalité contrastée. Elle devra être saisie à partir d’un inventaire succinct, et cartographié, des principales puissances contemporaines. Mais aussi des zones de tension et de conflits ouverts dans le monde. Et enfin rendre compte de l’élargissement de l’Union européenne.
Cependant, « l’étude d’un cas » recommandée par le programme doit occuper une place centrale. Les choix ne manquent pas : conflit en ex-Yougoslavie (1991-1992), seconde guerre du Golfe (2003), intervention de l’OTAN en Afghanistan (2001-2014)…
Le croisement recommandé avec le programme de géographie peut conduire à opter pour d’autres crise. Par exemple la crise ukrainienne ou les interventions françaises en Libye et au Mali. En effet, le thème 3 de géographie aborde « La France et l’Union européenne ». Notamment le sous-thème : « la France et l’Europe dans le monde ».