Se lancer dans un concours demande de maîtriser un certain nombre de rythmes sur des temporalités différentes. Ainsi, ce sont ces rythmes de la préparation qui permettent d’avancer de manière efficace pour maîtriser les compétences.
En effet, l’entrée dans le concours se fait parfois en fanfare. C’est le moment où la motivation est la plus forte et les enjeux idéalisés. Ainsi les candidats se projettent à juste titre dans un avenir de réussite. Cependant, une fois ce démarrage commencé, on entre dans une course de fond. Celle-ci se termine parfois par un sprint final afin de boucler tout ce qui est prévu afin de réussir au mieux les épreuves. Le rythme devient alors chaotique et le stress s’invite rapidement. Aussi, pour éviter d’en arriver là, il convient de travailler sur les rythmes du concours autour de trois temporalités.
Les rythmes de la préparation
La préparation du concours se fait en 4 étapes afin de progresser. L’étape 1 pose les repère qui permettent d’avancer dans l’ensemble de la préparation. Elle est rapide et consiste à mobiliser le matériel nécessaire et à organiser son agenda sur l’année. La seconde étape entre dans le vif du sujet à travers le cadrage des épreuves et des attentes au regard des programmes de la session visée. Il s’agit alors de s’approprier les référentiels scientifiques et scolaires nécessaires pour présenter les épreuves. Les étapes 3 et 4 sont centrées sur les épreuves écrites et orales avec leurs spécificités propres. Ainsi chaque étape vise à ne préparer que ce dont on a besoin dans une approche progressive, cumulative et donc gérable car on ne travaille que ce dont on a besoin en fonction du calendrier du concours.
La semaine est la temporalité idéale pour avancer dans son travail. En effet la semaine est cyclique : elle se répète à plusieurs reprises entre le moment d’entrée dans le concours et l’annonce des résultats. Par ailleurs, les semaines se ressemblent presque toutes, ce qui permet de poser des habitudes de travail en fonction des contraintes familiales et professionnelles. Il est possible de consacrer des journées précises à certaines tâches et d’avancer dans son travail. Ainsi les différentes étapes contiennent plusieurs semaines et sont l’occasion de fixer des objectifs de progression. Cependant, le rythme de la semaine ne permet que de poser une organisation et une répartition des activités. Ces dernières se déroulent sur la journée !
La journée est le moment pour travailler. La journée est le seul moment réel de travail qui permet une production efficace. En effet, les étapes qui se suivent et les semaines qui se répètent ne fixent qu’un cadre avec ses échéances et des listes de tâches ou d‘activités à mettre en œuvre pour avancer. Or il faut fournir un effort intellectuel pour s’approprier les compétences nécessaires. Aussi, chaque journée est le moment où l’on peut travailler sur les compétences et la mémorisation des connaissances. Elles se font lors d’activités de lecture d’ouvrages universitaires, d’entrainement sur des sujets d’épreuves, de recherche d’informations… La répétition de ces activités renforce la mémorisation des connaissances et amène à la maîtrise des compétences.
