Préparer un concours pour devenir enseignant demande du temps, d’autant plus qu’il se fait rare et qu’il doit être partagé avec d’autres activités et obligations. Or certains candidats se retrouvent à avoir trop de temps. Au départ cela peut être un atout mais risque de devenir ensuite une contrainte. En fait tout dépend de l’usage que l’on en fait.
Avoir trop de temps
Avoir trop de temps est le rêve de certains candidats car les programmes sont chargés. Disposer de tout le temps possible et consacrer ses journées uniquement à la préparation du concours. Mais cela peut aussi être un cauchemar. En effet au bout d’une certaine durée la fatigue se met en place et la motivation baisse. Par ailleurs, les activités étant centrées sur des approches cognitives, cela fait perdre en efficacité.
Aussi, pour contourner cet obstacle, il est important d’organiser son temps et de planifier sa préparation. Pour cela on peut travailler son concours en disposant de repères tout au long de la journée. En effet la journée est la temporalité la plus efficace dans les rythmes de la préparation. L’organisation s’articule alors autour de 4 attitudes différentes.
- Instaurer des routines. Les routines sont un enchainement d’activités que l’on fait sans se poser de question. Elles permettent d’entrer dans le travail sans attendre que la motivation soit là. On fait ce que l’on doit faire, point à la ligne. Les routines permettent d’instaurer un travail de fond dans la durée. On avance à petits pas, mais on avance de manière sûre.
- Varier les activités. Changer de type de travail ou de matière. Cette variation permet de relancer la motivation car on commence alors quelque chose de nouveau. Mais attention à ne pas se disperser !
- Produire quelque chose. Seule la production permet de réinvestir ce que l’on a travaillé et permet alors de vérifier ce que l’on maîtrise ou pas. Une prise de notes à partir d’un ouvrage ou d’un documentaire multimédia est aussi une forme de production.
- Lâcher prise. S’accorder des moments de pauses pour faire autre chose. Ce lâcher prise peut se faire sur différentes temporalités : quand on tourne en rond sur une activité et que l’on refait plusieurs fois la même chose sans avancer. Prendre un moment pour soi dans la journée et se faire plaisir. Penser à autre chose que le concours et sa préparation. Lâcher prise peut également se traduire par une heure de la journée à partir de laquelle on ne travaille plus sur le concours. Certes, le risque est de se sentir coupable de ne rien faire et de perdre du temps, mais il faut aussi savoir s’économiser.
