Travailler sur des sujets  

Travailler des sujets doit se faire relativement tôt par rapport au calendrier des épreuves. En effet, il peut être nécessaire de compléter, remédier, rectifier certains éléments qui ne sont pas complétement maîtrisés. Ces entrainements permettent d’abord de valider les compétences dans trois volets différents : les connaissances, l’ingénierie pédagogique et la méthodologie. Ils mettent ensuite les candidats en situation de production pour vérifier ce qu’il maîtrise, ou pas.

L’entrainement peut porter sur tout ou partie de l’épreuve car celle-ci comporte en plusieurs éléments de base qui sont autant de compétences. Par ailleurs, travailler une épreuve complète demande du temps qu’il n’est peut-être pas indispensable de consacrer maintenant. C’est pourquoi il est possible de s’entrainer de manière progressive. Ainsi, il est possible de travailler :

1. Une compétence de l’épreuve. Selon ce que l’on veut vérifier, il n’est possible de ne travailler qu’un aspect de l’épreuve et non pas la totalité : trouver des thèmes d’analyse, poser une problématique, rechercher les programmes scolaires…
2. Une partie de l’épreuve. On peut ensuite élargir à une des deux parties de l’épreuve. Soit la partie scientifique avec son cœur d’exercice (analyse, commentaire) ou alors la partie pédagogique avec le point central (séquence, séance, exploitation). Permet de valider les compétences dans ces deux domaines et de procéder à des révisions.
3. Un sujet complet dans le temps imparti. On se place alors dans les conditions réelles du concours. Cela permet de prendre conscience de la fatigue physique et nerveuse mais aussi la gestion du temps pour chacune des étapes de la production. Pour les épreuves orales il faut ajouter le temps de préparation puis le temps de présentation. La démarche est quelque peu différente de l’écrit car dans ce dernier l’ensemble de l’épreuve est comprise dans le temps imparti.