L’étude de l’Union européenne, nouveau territoire « de référence et d’appartenance » invite à souligner l’importance de l’échelon supranational. Mais aussi les réalités de l’insertion de la France dans cet ensemble. Sans masquer les importantes tensions qui la traversent actuellement, l’étude doit mettre en avant les réalités concrètes de l’Union européenne. C’est à dire un territoire attractif et pacifié, sa géographie actuelle repose sur une volonté de rééquilibrage et de cohésion par des politiques publiques ambitieuses. On montre les effets de cette insertion, pour la France et pour l’Union européenne, aux différentes échelles.
Problématique : quelles sont les caractéristiques de l’Union européenne ?Quelle y est la position de la France à toutes les échelles, de l’intégration régionale à l’influence mondiale ?
L’Union européenne a mis en place des politiques d’intégration parmi les plus avancées au monde. Notamment dans les domaines politiques, économiques et monétaires. Mais l’ensemble spatial est de plus en plus hétérogène soumis à de fortes tensions. Aussi, les politiques territoriales communautaires se fixent pour objectif de maintenir la cohésion et de réduire les déséquilibres. C’est le cas des fonds structurels (Fonds européen de développement régional, FEDER ; Fonds social européen, FSE) et des aménagements ambitieux, notamment dans le domaine des transports. Toutefois, face aux crises économiques et sociales et aux enjeux croissants portés par la mondialisation, des difficultés nouvelles émergent. Elles mettent en cause la cohésion de l’Union et de ses politiques communautaires. Comme en témoigne l’apparition de tentations de repli sur des intérêts nationaux.