Acquérir des connaissances est essentiel quand on présente un concours, aux épreuves écrites comme orales. Cependant, elles ne sont pas une finalité mais un moyen de présenter les épreuves. Or avoir des connaissances se fait en trois étapes successives, toujours identiques, quel que soit le degré d’approfondissement.
Acquérir des connaissances
Acquérir les connaissances de base. Se fait en deux temps : le cadrage avec les repères puis les approfondissements. C’est d’abord un moment excitant lié à la découverte. Mais il devient ensuite pénible et démotivant car on a l’impression de ne pas avancer. C’est un moment solitaire qui prend du temps mais qui dépend de la lecture et des supports utilisés. Il est possible de produire des fiches de lecture pour séparer les connaissances (vocabulaire, dates, événements, personnages, idées, raisonnement…)
Entretenir sa mémoire. Evoquer dans sa tête les informations en se posant des questions sur les dates, les idées, les définitions… Le temps et le lieu ne compte pas : dans l’esprit tout va très vite et est instantané. Donc la réponse arrive très vite, ou pas. Mais cela demande de la concentration pour arriver à « réfléchir ». Il est nécessaire de plier son esprit dans le sens de ce que l’on veut atteindre, pour remobiliser ce que l’on a acquis. Ce renforcement de la mémoire permet de vérifier ce que l’on sait pour éventuellement y remédier.
Produire et mettre des mots. C’est la finalité de la préparation qui implique de rendre concret et compréhensible ce que l’on sait et ce que l’on veut dire. En effet dans la tête tout est instantané et évident. Mais pour l’exprimer il faut alors sélectionner et formuler ce que l’on veut dire. A l’oral, cela permet de formuler correctement d’expliquer, de recommencer… avec quelqu’un en face de soi car le feedback est immédiat. A l’écrit, cela peut se faire n’importe-où et prendre des formes réduites : une frise chronologique, un schéma, une définition…
