Se lancer dans le concours ouvre des questions sur de nombreux enjeux qui sont professionnels, familiaux et personnels. Certes, il s’agit de répondre à la question qui est loin d’être anodyne : « y aller ou pas ? » En effet, préparer un concours ouvre la porte sur une nouvelle étape professionnelle. Mais cela demande du temps et de l’investissement sans garantie de réussite. Par ailleurs les efforts à fournir sont sources de doutes car ils révèlent les propres limites de chacun.
Se lancer dans le concours (57:02). Introduction ; Les freins à la préparation (à 6:30) ; Les attentes des épreuves (à 16:24) ; L’organisation personnelle (à 29:27) ; Conclusion (à 45:37)
Se lancer dans le concours
Se lancer dans le concours est un moment délicat. Cela marque le début d’un long chemin qui mène vers une autre étape de sa vie professionnelle et personnelle. Mais ce chemin est long et parsemé d’embûches qu’il faut connaitre, reconnaitre et déjouer. Cependant, la réussite n’est pas automatique et le résultat n’est pas garanti quelle que soit le niveau de la préparation. C’est pourquoi il y a un moment de réflexion à conduire avant de foncer tête baissée dans le travail de préparation au risque de sauter dans le vide.
Un moment de bascule (ou du moins de réflexion). Le mois de septembre est un mois de transition et d’adaptation. Il fait passer des vacances au travail. La rentrée est passée et chacun a pu trouver un rythme. C’est maintenant que les projets peuvent commencer à se mettre en place. C’est pourquoi les inscriptions aux concours commencent en général à partir du mois d’octobre. En effet, cela permet à chacun de penser ses projets et de s’organiser en conséquence en tenant compte de ses enjeux et de ses contraintes.
Le terme de préparation est à nuancer. En effet, on ne prépare pas réellement le concours : on met à jour les compétences attendues. Autrement dit, la préparation demande surtout d’actualiser des compétences pour les mettre en phase avec les attentes du concours. Les épreuves sont d’ailleurs des exercices qui mobilisent les compétences professionnelles à destination de l’enseignement. Mais elles impliquent aussi de travailler sur un certain nombre de compétences personnelles.