Réagir face à un imprévu

L’imprévu remet en cause notre organisation. Ainsi, dans le cadre de la préparation au concours, un imprévu a comme conséquence de bousculer et de remettre en cause une organisation. Un imprévu vous tombe dessus quand vous n’en avez pas besoin, sinon il n’y a pas de problème ! Par exemple : un soir, alors que vous êtes en retard dans vos préparations de cours ou alors en train de corriger vos copies. Une panne de courant survient et vous empêche d’avancer ! Ainsi tout l’enjeu est de savoir comment réagir face à un imprévu afin que cette situation ne se reproduise plus.

Des solutions immédiates pour réagir face à l’imprévu. Le but est d’avancer dans ce que l’on a prévu de faire. Donc soit on décale tout et on travaille plus longtemps, soit on supprime un des éléments de travail. Mais cela remet en cause l’organisation. Il faut donc rogner sur le temps de repos pour dormir. Dans l’exemple donné, cela implique soit de dormir moins une fois le courant revenu soit de ne pas corriger les copies. La solution n’est pas idéale car l’activité n’a pas été faite, mais l’urgence ne laisse pas d’autre choix. Or le plus simple est d’anticiper cette situation pour éviter de réagir dans l’urgence.

Des analyses pré-mortem et post-mortem pour anticiper un imprévu. L’analyse pré-mortem pose la question des obstacles éventuels sur le chemin de la réussite. Qu’est-ce qui peut arriver qui enverrai le projet dans le mur ? A ce moment-là se pose alors une seconde question. Comment faire pour ne pas se trouver dans cette situation ? L’analyse post-mortem se fait à postériori et demande de regarder et réfléchir sur ce qui n’a pas fonctionné. Puis d’en tirer des conclusions pour une éventuelle prochaine fois. Dans l’exemple donné, il est possible de garder du temps en fin de semaine ou en fin de journée pour absorber les contraintes et retards posés par les imprévus. Il s’agit donc de réagir par anticipation face à un imprévu éventuel.