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gérer le stress au concours est essentiel pour qui veut réussir

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Gérer le stress au concours est une compétence essentielle. Cependant, le stress fait partie de l’épreuve qui commence en fait bien avant la date des écrits. Ce stress est un puissant moteur mais aussi un frein. Le fait de s’entrainer à travailler sur des sujets diminue le stress car on s’habitue aux épreuves. Mais il existe d’autres moyens pour le prendre en main et le canaliser.

Le concours est angoissant

Cet article fait partie de l’étape 4 : préparer les écrits du CAPES.

Le stress augmente avec l’arrivée des épreuves écrites. Les épreuves écrites sont le moment de vérité de tout le travail accompli durant l’année écoulée. Les enjeux sont donc importants et des questions émergent : ais-je fais le bon choix ? et si je ne l’ai pas ? qu’est-ce que je fais l’an prochain ? Est-ce que je retente le concours une nouvelle fois ? Ce sont parfois les mêmes questions que celle que l’on se pose au début de la préparation au concours. En effet, un concours est une sélection de candidats parmi un groupe important. Tout le monde n’est pas retenu, ce qui créé un moment angoissant. Présenter un concours c’est donc faire un pari sur l’avenir. Vous noterez que les questions que l’on se pose sont négatives. La petite voix de la perte de confiance en soi est là et se fait entendre, ajoutant de l’eau au moulin du stress.

Gérer le stress avant le concours

Taisez tout ce qui décourage. C’est d’abord cette petite voix qui sommeille et vous sape le moral ou fait émerger le doute. Pour ne pas tomber dans ces travers, taisez cette petite voix de la déception. Ne l’écoutez pas et concentrez-vous sur ce que vous avez à faire. Eloignez-vous aussi des personnes toxiques qui vous pompent votre énergie et entretiennent votre découragement et vos doutes. Ces personnes-là ne sont pas sûres d’elles et ont besoin d’être encouragées. Le problème est qu’elles n’existent qu’à travers la démoralisation des autres. Travailler sur un sujet vous demandait de vous placer dans un endroit calme, sans distraction. Il en est de même de la préparation aux écrit sur la période de quelques semaines. Entourez-vous de personnes encourageantes et de préférence ayant le niveau de ce que vous voulez atteindre !

Relâchez les tensions physiques. Le stress bloque le cerveau et l’empêche de fonctionner normalement. En effet nous sommes alors obnubilés par ce qui nous fait peur. C’est le syndrome du lapin dans les phares de voiture : il ne bouge pas. Les tensions sont intellectuelles mais aussi physique. Agir sur le corps permet de relâcher le cerveau.

Aussi, la meilleure des solutions, utilisable en tout lieu et en tout temps est de « respirer par le ventre ». Quand vous inspirez, gonflez le ventre et quand vous expirez, creuser le ventre. Cette respiration « artificielle » contribue à masser le diaphragme et à vous détendre.  Allez courir : les tensions se relâchent et le cerveau fait son plein d’oxygène. Vous pouvez alors vous vider la tête. Vous verrez ensuite que les bonnes idées et intuitions reviennent toutes seules ! Pensez à dormir en ayant un rythme de sommeil régulier. Ne faites pas de nuits blanches sous prétexte que vous n’avez pas de temps.