Le sixième obstacle au concours est de savoir quoi faire maintenant que les épreuves écrites sont un souvenir. En effet, elles ont eu lieu à la fin de ce mois de mars 2025. Se pose alors la question de savoir ce qu’il faut faire de tout ce temps disponible. Faut-il profiter d’un repos bien mérité ? Ou bien faut-il conserver le rythme et poursuivre vers les oraux sans réelle certitude ? En effet, le temps passe très vite et il faut l’utiliser à bon escient.
Le sixième obstacle au concours
Les épreuves écrites sont fatigantes. La fatigue est le résultat des efforts et du stress qui ont mené aux épreuves écrites. Celles-ci sont d’ailleurs physiquement fatigantes. Enchainer deux épreuves de 6 heures (environ) sur deux jours met à genoux. Vous êtes rincé et fatigué mais aussi plein de doutes suite aux productions réalisées. La pression retombe alors et les questions s’envolent. Est-ce que je dois préparer dès maintenant les oraux alors que je ne sais pas si je vais y aller ?
En fait, la question de préparer les oraux ne se pose pas. La question reflète un projet chancelant. En effet, même si vous n’y allez pas, vous irez lors de la prochaine session. Par ailleurs, il faut le faire car le but de votre préparation est d’enseigner. Or c’est un travail de fond qui est à conduire et à construire dans la durée. Donc autant s’y préparer maintenant. Mais il y a une autre question derrière : le temps que je vais gagner à ne pas préparer l’oral maintenant me servira à autre chose.
Se construire un sas. Il s’agit de passer progressivement d’une étape à l’autre. La phase qui a mené aux écrits est passée et ne reviendra peut-être jamais. Donc il est inutile de conserver tout ce qui a été travaillé. Commencer par ranger les affaires de l’étape précédente. Faites le tri dans les outils, les documents… Ce tri est aussi bien matériel qu’informatique. Mais le tri se fait aussi dans la tête car c’est l’occasion de lâcher prise et de faire le point.