Préparer un concours implique de faire des fiches de lecture de différents manuels. On passe du temps à les préparer mais elles ne sont jamais satisfaisantes. On note trop d’informations ou alors pas assez. Alors finalement, pourquoi s’embêter à produire ces fiches ? Autant prendre un livre et le surligner, ce sera plus rapide. Mais est-ce plus efficace pour autant ? Autrement dit, quelle est la plus-value des fiches de livres que l’on produit ?
Fiches de lecture
Les fiches de lecture ne sont qu’une étape dans l’appropriation des connaissances. Elles sont le moment où l’on découvre et prend l’information pour soi. Pour cela on la recopie directement sur un support qui est la fiche. Que faire de toutes ces informations ? se pose alors la question du tri et du rangement de ces connaissances. La solution la plus simple est de ne pas y toucher et de les laisser telles quelles. Les informations peuvent être résumées ou alors notées sous la forme d’une liste. Peu importe.
En effet les fiches sont construites à un moment donné. Or les connaissances continuent de s’accumuler au fur et à mesure que l’on avance. Donc quand on revient en arrière, on constate une différence et on s’interroge sur ce que l’on a noté, voire oublié. C’est pourquoi il faut construire d’autres fiches. Ces dernière sont « spécialisées » dans un élément : vocabulaire, dates, personnages… Ce sont elles qui vont comporter les connaissances pour affronter les concours.
Les fiches ne sont que des éléments de rappel d’informations. Comme la trace écrite des élèves, elles ne contiennent pas toutes les connaissances mais y font référence. La fiche est donc la partie visible d’un iceberg auquel on accède par les mots… c’est le principe de l’hameçon mémoriel. C’est pourquoi on y note d’ailleurs ce que l’on ne sait pas ! Ce qui est maîtrisé est donc réduit à quelques mots clefs. Ainsi, la fiche de lecture collecte deux types d’informations : des connaissances et une structure.