Cours & Concours
couper les ponts
Préparer un concours implique de couper les ponts avec d'anciennes habitudes qui sont maintenant devenues inutiles.

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Préparer un concours implique d’avancer, de changer et de couper les ponts. Le but est de se mettre dans la peau d’un enseignant, autrement dit de quitter l’habit de l’étudiant pour endosser celui de l’enseignant. Mais cela implique de changer ses habitude et de se donner une nouvelle place dans la société. On abandonne l’ancien pour laisser la place au nouveau. Coupez les ponts pour ne pas revenir en arrière. Il faut allez de l’avant et devenez ce que vous voulez être : un enseignant.

Couper les ponts

Préparer un concours c’est franchir un point de non-retour. Le concours valide de nombreuses compétences qui sont disciplinaires, pédagogiques et méthodologiques. Mais on en trouve également dans la posture enseignante, autrement dit dans le rapport que l’on entretien au savoir et à sa transmission. Alors que l’étudiant assimile le savoir, l’enseignant le fait acquérir aux autres. Les connaissances sont donc au cœur des deux approches. Cependant, elles sont une finalité pour l’étudiant alors qu’elles sont un point de départ pour l’enseignant.

Enlever la tenue de l’étudiant. Il s’agit d’oublier les réflexes de l’étudiant qui cherche à assimiler un maximum de connaissances. En effet, elles sont un objectif issu de ses années d’études. D’autre part, il espère tomber sur le sujet qu’il a préparé. Dans cette optique la quantité de travail devient un facteur clé car elle est synonyme des efforts faits. Ils sont mesurables en temps et en lectures. Ainsi, l’étudiant attend la récompense de son travail via la réussite à l’examen. Mais ça ne fonctionne pas pour un concours.

Endosser la tenue de l’enseignant. Le but de se dernier est d’utiliser et d’exploiter les connaissances acquises. Elles se doublent de compétences diverses, notamment dans la posture enseignante. Alors que l’étudiant a le nez sur les connaissances, l’enseignant prend de la distance et s’interroge sur la manière de les faire acquérir à d’autres. Les connaissances sont donc indispensables mais ne sont pas une finalité. Il a suffisamment de recul pour faire de ce savoir disciplinaire un outil à destination des élèves.