Le temps est un facteur clé de la préparation et de la réussite au concours. En effet, sans lui, la réussite semble difficile et aléatoire. Ce temps consacré à préparer les épreuves peut être placé en amont des épreuves, lors de la préparation pour une session donnée. Mais il peut également se placer sur la durée, en dehors d’une préparation particulière. Cela fait partie des compétences de l’enseignant que de s’améliorer en permanence.
Le temps est un facteur clé
D’abord, le temps permet de couvrir tout ce qui est à faire. Les compétences à travailler sont nombreuses. Elles portent sur les connaissances scientifiques liées à la discipline. Les programmes viennent alors apporter des précisions et des attentes. S’ajoute également la didactique, reflet des compétences académiques. Enfin, les compétences scolaires concernent les programmes d’enseignement à connaitre. Le tout se complète dans les épreuves dont il faut maitriser la méthodologie.
Ensuite, le temps permet de laisser décanter pour mieux mémoriser et assimiler. En effet, apprendre de nouvelles connaissances ou développer de nouvelles compétences demande de les assimiler. Or cela ne se fait pas du jour au lendemain. Ainsi la lecture d’un chapitre universitaire demandera du temps pour être mémorisé après avoir été lu. Le cerveau a besoin de ce temps pour faire le tri des connaissances afin de les stocker. D’autres lectures ou évocations de ces connaissances viendront alors renforcer leur ancrage mémoriel.
Enfin, le temps permet de roder son discours et de trouver les mots plus facilement. En effet, il faut être capable de mettre en forme ces compétences dans le cadre d’une production à présenter. C’est alors que le jury pourra se faire une opinion de vos compétences. Or ce discours doit être travaillé et répété à plusieurs reprises. Il s’agit de le maîtriser avec ses différentes composantes, de le polir pour qu’il soit évident à mettre en avant. La répétition devient donc un élément de réussite.
