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La France, victime de la barbarie allemande. La mémoire des massacres perpétrés par les nazis reste très vive dans les esprits, au moment de la Libération. C’est le cas du massacre d’Oradour sur Glane en juin 1944 où  toute la population a été massacrée par les Allemands. Parmi eux se trouvaient des Alsaciens-Lorrains enrôlés de force dans l’armée allemande. L’épuration est d’abord illégale avec des règlements de compte : exécutions sommaires, femmes tondues et promenées dans les rues… puis le gouvernement reprend les choses en main et instaure une épuration légale avec le procès de Pétain en 1945.

Le régime de Vichy est considéré comme une simple parenthèse. Elle est « nulle et non avenue » selon de Gaulle. Les principaux collaborateurs sont jugés ainsi que Pétain. Il est condamné à mort en 1945 mais gracié par de Gaulle en reconnaissance de soin action lors de la Première guerre mondiale. Dès 1946 des lois d’amnistie sont adoptées afin d’accélérer la réconciliation nationale.  Trois autres suivront : 1947, 1951 et 1953.

La mémoire communiste construit l’image d’un parti résistant. En septembre 1939, le pacte de non-agression signé entre l’Allemagne et l’Urss place les communistes dans le camp des agresseurs. Le parti communiste est alors interdit. Des membres communistes entrent en résistance de manière individuelle, mais en 1941, le PCF se joint à la résistance suite à l’invasion de l’Urss par l’Allemagne. Pourchassés par les nazis et haïs par Vichy, les communistes payent un très lourd tribu. Le Parti communiste se présente comme « le parti des 75.000 fusillés ».