Avec la Révolution française surgit une nouvelle conception de la nation reposant sur la citoyenneté, tandis que la France s’engage dans la longue recherche d’un régime politique stable. Après les guerres révolutionnaires et napoléoniennes, le Congrès de Vienne ne peut empêcher le principe des nationalités de se diffuser en Europe jusqu’aux révolutions de 1848. La société européenne connaît toutes les tensions de la modernisation, mais de nouveaux États-nations s’affirment aux côtés des empires déstabilisés par le mouvement des nationalités.