Byzance et l'Europe carolingienne

Classe de cinquième

Byzance et l’Europe carolingienne marque l’entrée dans le programme d’histoire géographie de classe de cinquième. L’enseignement de l’histoire au cycle 3 permet aux élèves de comprendre que le passé est source de connaissance et objet d’interrogations. Ainsi, ils en perçoivent l’intérêt et l’attrait à partir de traces matérielles et de documents. C’est pourquoi le cycle 4 propose une approche du récit historique. Il permet aux élèves d’enrichir et de préciser leur connaissance du passé au fil d’une progression chronologique et thématique. Ainsi, ils retrouvent les caractéristiques des grandes périodes de l’histoire de l’humanité. Ils comprennent les grandes évolutions comme les tournants et les ruptures d’une histoire à la fois nationale et globale. De ce fait, ils acquièrent des éléments éclairant le monde contemporain. De plus, ils apprennent à situer l’histoire de France dans un contexte plus global.

Chrétientés et Islam, des mondes en contact

La classe de 5e couvre une vaste période, du Moyen-Âge à la Renaissance. Elle se place dans la continuité du cycle 3 et de l’Antiquité. Elle présente aux élèves des sociétés marquées par la religion. De nouvelles manières de penser, de voir et de parcourir le monde s’imposent. Elles permettent de concevoir l’exercice et l’organisation du pouvoir séculier.

Le thème recouvre une vaste étendue. Elle est spatiale, des limites occidentales du continent européen aux portes de l’Inde. Mais aussi temporelle : une longue période de huit siècles. Il concerne trois aires de civilisation : les chrétientés occidentale et orientale (l’empire Byzantin) et le(s) monde(s) musulman(s). La période s’ouvre avec le règne de l’empereur Justinien (527-565) et se clôt avec la prise de Bagdad par les Mongols (1258). Elle sonne le glas de la puissance du califat abbasside.

Problématique : comment des empires étroitement liés à une religion se sont-ils affirmés et confrontés ?

Byzance et l'Europe carolingienne

La période s’étend du VIe au XIIIe siècle, de Justinien à la prise de Bagdad par les Mongols (1258). Elle est l’occasion de montrer la naissance et l’évolution des empires. Mais aussi de souligner les facteurs d’unité, ou de morcellement. Parmi ces facteurs d’unité ou de division, la religion est un facteur explicatif important. Par ailleurs, les relations entre les pouvoirs politiques, militaires et religieux permettent de définir les fonctions de calife, de basileus et d’empereur.

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