Être admissible est un moment de joie. En effet on a franchi les épreuves écrites du concours et on se rapproche de l’admission. Cela montre que l’on a les compétences attendues et que les efforts fournis portent leurs fruits. Mais être admissible implique d’aller à l’oral. Or cette simple pensée déclenche le stress de l’oral. L’épreuve orale fait peur et le stress qui y est associé s’exprime de différentes manières. Mais toutes aboutissent à une baisse des compétences.
Le stress de l’oral
La dernière étape du concours mène aux épreuves orales. C’est à ce moment-là que le stress commence à se manifester de manière plus importante. Le changement de rythme de la préparation ouvre la porte à une angoisse liée au temps qui file très vite et donc à la manière de s’organiser. En plus l’imagination s’envole à l’idée de passer devant un jury qui va juger de la qualité de l’exposé et des réponses aux questions.
Les enjeux sont importants pour ne pas dire considérables. Plusieurs mois de préparation et de sacrifices risquent de tomber à l’eau en quelques minutes. Aller à l’oral est un enjeu avec une pression importante. En effet on est proche de réussir (mais aussi d’échouer) et donc le stress augmente. Or le stress inhibe et nous empêche de donner le meilleur de nous-même. Ainsi les compétences disciplinaires, pédagogiques et méthodologiques sont pénalisées à causes de compétences personnelles qui posent problème.
Ainsi, on craint de se tromper et on a peur du jugement porté par les autres. L’angoisse repose sur un échec éventuel mais aussi un jugement, à la fois du jury qui pose la question de la légitimité. La pression est importante car le jury est face au candidat qui doit donner le meilleur de lui-même sur un temps très court. Il y a aussi le risque de décevoir ceux qui nous entourent, nous font confiance et croient en notre réussite. Cependant, quelques méthodes simples permettent de comprendre et de maîtriser cette situation.