Penser en géographe consiste à comprendre les rapports des populations au monde via les espaces et les territoires. On entre alors dans un concept central de la géographie : habiter. Or les compétences nécessaire à cela sont très nombreuses et font appel à diverses discipline (géologie, sociologie, statistique, économie etc.) Aussi, le géographe dispose de grilles de lecture pour comprendre le fonctionnement monde afin de l’expliquer.
Penser en géographe
Utiliser des outils, reflets des problématiques travaillées. En effet, les outils sont souvent des documents qui servent de point de départ d’analyse du géographe. Mais ils sont également des documents de productions réalisés dans le but d’expliquer. Ainsi la carte et le paysage sont deux des outils pour comprendre et expliquer l’espace géographique. Ainsi, penser en géographe est de la didactique. Autrement dit, il s’agit d’exploiter des outils intellectuels et matériels pour comprendre le monde, ses espaces et ses territoires.
Penser en géographe repose sur des outils conceptuels. Ce sont des outils pour voir. Ils comportent un ensemble de procédures mentales, qui forment un tout cohérent, et dont les êtres humains se servent pour regarder le monde et se regarder eux-mêmes dans le monde. Ainsi, ces outils conceptuels forment une méthode de lecture du monde. Autrement dit, il s’agit d’une « stratégie associée à des techniques pour comprendre et expliquer un phénomène » (Alex Muchielli, Les outils qualitatifs en géographie, 2004)
Cette démarche se retrouve dans les concours d’enseignement de l’Education nationale. En effet, les épreuves demandent aux candidats d’exploiter des documents et de mettre en œuvre des raisonnements dans des approches scientifiques et pédagogiques. Or ces deux approche sont liées entre elles. Mettre en place des activités dans un cours de géographie implique de suivre la démarche et le raisonnement du géographe. En effet, l’espace géographique est un concept fondamental aussi bien dans les savoirs enseignés que dans les savoirs savants.