La séquence

La séquence en Seconde pro (Circulation croissante et diverse des personnes à l’échelle mondiale) se heurte à deux contraintes.

• La première contrainte et de ressasser ce qui est mis en avant par les médias avec les flux migratoires de clandestins ou de migrants illégaux. Par ailleurs cela risque de déclencher une question socialement vive chez les élèves.
• La seconde contrainte est de dresser un catalogue de migrations dans le monde de nos jours et pour cela de travailler les types de flux sur chacune des séances.

Or on ne peut pas réellement échapper à ces dérives. Il faut donc concilier la typologie et une approche dynamique qui ne répète pas trois fois la même chose. Aussi, la séquence s’organise autour de 6 séances. Elle est suivie par une évaluation sommative.

1. Introduction. L’accroche peut se faire à partir d’exemples de deux navires différents et opposés d’une certaine manière : croisières, migrants. Ou alors vidéo d’un navire de migrants en Méditerranée. Ou alors une photographie montrant migrants et touristes sur une plage. A partir de là on donne les définitions et explications des termes de la séquence et la problématique est posée. Problématiques possibles : comment expliquer les flux de populations dans le monde ? Les flux de populations se réduisent-ils à ceux des migrants ?
2. Etudes de cas. 1 heure. Les élèves travaillent par groupe autour de 3 études de cas. Chacune de ces études aborde une approche des flux de population dans le monde. Pour cela ils complètent un tableau à double entrée. 1) Parcours d’un migrant Afghan de son pays vers l’Europe. Le passage des frontières. Vidéo d’un navire traversant la mer 2) Voyage touristique à l’autre bout du monde. Exemple d’un navire de croisière. 3) Les études. Cette séance peut être prolongée éventuellement par quelques recherches ciblées au CDI.
3. Mise en commun des informations. 1 heure. Classe entière. Chaque groupe présente les informations qu’il a relevé dans son étude de cas. Les autres complètent alors les parties du tableau qui leur manque. Production d’une trace écrite à partir des trois thèmes d’analyse. Elle peut être faite en classe avec les élèves ou alors donner lieu à une production à la maison en utilisant un logiciel de traitement de texte. Cette démarche permet donc de travailler la seconde valence : le français. La trace écrite sert d’explication pour montrer les types de migrations. Un planisphère permet de localiser les lieux concernés par ces migrations. Mais elle pose aussi des questions : comment expliquer cette diversité des situations ? A quelles échelles voit-on ces flux migratoires ?
4. Mise en perspective. 1 heure. Classe entière. Des explications sur ces migrations. Séance développée ci-après.
5. Conclusion. Rappel des points abordés. C’est l’occasion de remobiliser les connaissances et de les expliquer à nouveau si nécessaire. Le rappel peut se faire sous la forme d’un schéma heuristique. Réponse à la problématique posée en introduction. Préparation à l’évaluation qui suit.