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Document 1. Les flux présentés sont de deux ordres :

  1. Flux internes au continent africain. Les pôles de départ (Mail, république centrafricaine, RDC…) et d’arrivés (Afrique du Sud, Soudan…) sont bien visibles. Ces flux sont de proximité (les populations vont dans l’Etat voisin) mais aussi distants (de la Somalie vers l’Algérie…)
  2. Flux sortant du continent. Ils demandent une lecture de la carte par région. En effet la légende fait apparaître des migrations vers le reste du monde.

A noter également qu’il existe des flux de proximité avec des populations réfugiées dans leur propre pays. Mais ils ne sont pas représentés, sauf à l’échelle des blocs régionaux d’Afrique.

Les flux des pays pauvres vers les pays riches ne sont donc pas les seuls ! Ainsi les flux Sud-Nord sont complétés par des flux sud-sud. Le texte qui accompagne la carte au sud de Madagascar le confirme ainsi que les valeurs chiffrées indiquées pour chaque bloc régional.

En revanche ce document ne montre pas les routes suivies par les migrants qui quittent le continent en direction du Proche et Moyen-Orient mais aussi de l’Europe.

Par ailleurs, la carte montre les flux migratoires, quel que soit leur motivation. Il y a donc des déplacements de populations qui se font de manière légale et enregistrées mais aussi illégales. Il faut donc faire attention à ne pas associer tout de suite le document 1 comme étant l’illustration de ce que la carte veut nous montrer. Enfin, à cette échelle on ne voit pas les enclaves de Ceuta et Melilla.

Les particularités des migrations en Afrique :

  1. Les types de migrations en Afrique (internes, externes)
  2. Les raisons des flux migratoires (guerres, famines, travail). Mais ces informations ne sont pas indiquées.
  3. La carte met en avant des régions de départ, d’arrivée et de transit. Cependant, les pays de transit sont difficiles à distinguer car on ne sait pas si les personnes qui entrent et sortent d’un pays sont les mêmes.
  4. Critique du document. Ne sont montrées que les migrations qui semblent officielles. Les flux de l’Afrique vers l’extérieur ne sont évoqués que partiellement.