Commenter un document en histoire

Les deux premières étapes ont permis de conduire une analyse. Déchiffrer le document a apporté les points de repères nécessaires pour le replacer dans une approche ciblée puis en dégager une clef de lecture. A partir de celle-ci, l’analyse a permis de repérer informations contenues dans le document puis les relier à des connaissances scientifiques plus vastes. Tout cela demande des compétences scientifiques, didactiques et méthodologiques.

Or le document met en avant certaines limites. En effet, il est le produit de son époque ne peut pas tout montrer. Il y a donc un décalage entre les informations qu’il présente et la « réalité » dans laquelle il se situe. En histoire, le document sera donc replacé dans son contexte, alors qu’en géographie, il sera replacé dans un modèle. C’est la « critique » du document pour laquelle on dresse une sorte de bilan qui demande des connaissances plus poussées dans chaque matière.

Pourtant cette approche critique est parfois oubliée. En effet, soit les candidats prennent le document pour « argent comptant » et le considèrent comme étant la « vérité ». Les informations ne débouchent sur rien d’autre que de la paraphrase.  Ou alors ils ne savent pas quoi faire des informations par manque de méthode. De ce fait l’analyse ne sert finalement qu’à évoquer des connaissances qui en restent à une approche superficielle.